17h30, c’est l’heure à laquelle les Néo-Zélandais commencent à diner contre 19h en France. Alors qu’en France nos journées de travaillent se terminent beaucoup plus tard, en Nouvelle Zélande elles s’achèvent une heure plus tôt. La rémunération des éleveurs Néo-Zélandais est calculée selon la rémunération de la matière protéique + la rémunération de la matière grasse – les pénalités liées au volume de lait tandis qu’en France on retire ou ajoute à la quantité de lait, les pénalités et primes de la qualité.
Mais maintenant, comment comparer les index Néo-Zélandais et les index Français ?
La définition officielle d’un index selon l’IDELE est la suivante : « L’index d’un animal est une estimation de sa valeur génétique. Elle est exprimée en écart positif (favorable) ou négatif (défavorable) par rapport à la valeur génétique d’un groupe d’animaux défini. Ce groupe est appelé la « base ». »
Cette base est en réalité un groupe d’individu présentant des résultats moyens servant de référence. Ainsi, ces références représentent le 0 de l’index. Ce 0 sert de base pour établir l’indexation d’un animal selon ses écarts positifs ou négatifs par rapport au troupeau moyen.
Ainsi il est impossible de comparer des tables d’indexations de taureaux de races différentes. La seule solution est de connaître la base 0 ...
L’indexation est donc basée sur les résultats moyens de la race. Mais nous savons désormais à quel point la Holstein et la Néo-Zélandaise sont différentes ! Chaque système a ses objectifs et la méthode de calcul de la rémunération du lait en est la preuve. Alors nous avons, pour vous, comparé les principaux index qui les différencient.
La quantité de lait de la Holstein est bien supérieure à la Néo-Zélandaise (9 276kg contre 4 151kg), mais cela n’est pas une grande surprise. En revanche, c’est la quantité de matières utiles supérieur chez la Holstein qui peut paraître plus étonnante (664kg par vache contre 368kg par vache). Mais attention, il est à relativiser selon deux critères.
Si on ramène la quantité de matières utiles au kilo de lait produit, la tendance s’inverse subitement : 71,5g/kg pour la Holstein contre 88,65g/kg pour la Néo Zélandaise. Cette dernière reprend donc la main !
Ensuite, pour atteindre cette quantité, la Holstein demande une bonne complémentation alimentaire quand la Néo-Zélandaise réclame juste d’aller brouter vos vertes pâtures. En effet, on sait que sur une ration à base d’herbe, la Néo-Zélandaise l’emporte haut la main !
Son caractère plus agressif au pâturage, son efficacité alimentaire et sa capacité à transformer efficacement l’herbe en lait et matière utiles fait d’elle la championne du pâturage. On constate d’ailleurs que, ramener sur sa carrière, la Néo-zélandaise produit 15L/jours de vie contre seulement un petit 11L pour la Holstein. Enfin, l’intervalle vêlage-vêlage est réduit de 57.2 jours pour la Néo-Zélandaise.
Les vêlages sont donc plus facilement regroupable et permet à la Néo-Zélandaise de garder la pôle position dans la section “systèmes pâturants”.
Voilà donc la synthèse des résultats moyens des troupeaux français et néo-zélandais qui serviront de base pour les tables d’indexations :
Vous pouvez désormais vous faire une idée des résultats de chaque race pour comparer les tables d’indexation entre la Holstein et la Néo-Zélandaise. Mais attention, tout doit être relativisé tellement les systèmes d’indexation sont à la fois complets, complexes et différents selon les pays, les organismes et les races. Le plus simple est peut-être encore de contacter votre technicien Progenes qui répondra à toutes vos interrogations.
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